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Madagascar

L’Afrique aux yeux d’Asie

Autrefois appelé MANANKASITSARA, en français la Terre sainte ou l’endroit béni, Madagascar est le pays du peuple MANANKASY appelé aujourd’hui MALAGASY. Possédant une immense richesse en faune et flore, c’est l’endroit idéal pour ceux qui aiment la nature.
Les premiers habitants de Madagascar sont arrivés sur l’île il y a 2000 ans. Ils étaient pour la plupart Indonésiens ou avaient des origines mixtes indonésiennes et africaines. Les commerçants arabes sont arrivés plus tard aux alentours de l’an 800. Vu tout ce mélange de race et de mode de vie, Madagascar aujourd’hui, abrite 18 groupes ethniques possédant chacun son mode de vie, ses us et coutumes mais aussi son dialecte.
Un séjour à Madagascar, c’est explorer tous ces petits marchés où les sourires croisent votre regard comme une invitation à échanger le bonheur, découvrir le mode de vie de chaque tribu dans une nature à 5 étoiles. Vous y vivrez à la fois aventure, découverte mais aussi la détente.

GÉOGRAPHIE
Madagascar se situe dans l’hémisphère Sud. A l’Est, elle est bordée par l’Océan Indien et à l’Ouest par le canal de Mozambique qui la sépare de l’Afrique de 400 Km.
En outre, Madagascar est la quatrième des plus grandes îles du monde après Groenland, la Nouvelle-Guinée, et le Bornéo. Sa longueur est de 1580 km du Nord au Sud et sa largeur de 590 km d’Est en Ouest. Madagascar couvre une surface totale de 592 000 kilomètres carrés.
Antananarivo – Tana tout court – est sa capitale.

CLIMAT
Le climat de Madagascar est classifié comme un climat tropical.
Il est décrit par deux saisons principales :
– Sèche et fraîche à partir de Mai à Octobre.
– Chaude et humide entre Novembre et avril.
À partir de fin Décembre jusqu’à début Avril, c’est une saison cyclonique surtout dans la partie Nord et Est de l’île. Les précipitations changent considérablement dans chaque région. La partie Ouest de Madagascar est l’endroit le plus chaud du pays recevant seulement 30 centimètres de pluie par an ; la partie Sud a un climat semi-aride avec une saison sèche qui peut durer jusqu’à neuf mois. L’Est est la partie la plus humide avec 355 cm de pluie en moyenne par an ; il est chaud et humide dans les parties très basses. La température avoisine les 0°C dans les hautes terres entre juin et août.
Dans le Nord, c’est un climat tropical sec recevant peu de quantité de pluie excepté dans peu d’endroits où la pluie pourrait être abondante.
Dans la plupart des endroits à Madagascar, l’hiver commence à partir du début juin jusqu’à la fin du mois d’août.

FAUNE ET FLORE

Madagascar est un endroit exotique et unique dans le monde après la chute d’Éden où les naturalistes pourraient trouver leur meilleur champ de prédilection. La majorité des plantes et des animaux qui s’y trouvent n’existent nulle part ailleurs. Quatre-vingt pour cent de ses plantes sont endémiques. La moitié des espèces d’oiseaux trouvés à Madagascar est endémique ainsi que plus de 90% des reptiles. Des sept espèces de baobab existant dans le monde, Madagascar les possède toutes, dont six sont endémiques. Les lémuriens tel que l’Indri attire les touristes et ils sont les plus populaires de toute la faune puisqu’on n’en trouve qu’à Madagascar seulement. L’île a également des centaines de plantes médicinales utilisées par des industries pharmaceutiques locales et étrangères; certaines de ces plantes peuvent traiter le cancer et le diabète.

RELIGIONS

La constitution malgache ne limite pas la pratique de la religion et elle accorde à chaque individu une liberté d’adorer son dieu. La religion dominante est le Christianisme : le catholique et le protestant. La foi musulmane et orthodoxe sont également pratiquées, cependant, la majorité des malgaches croient encore en leurs ancêtres puissent qu’ils pensent qu’ils ont de grandes influences sur leur vie et leurs activités quotidiennes.

LANGUES

La première langue est le malgache qui appartient au Malayo-polynésien. La langue française joue un rôle très important à Madagascar car tous les documents relatifs à l’administration sont rédigés en Français et elle est largement répandue dans les écoles, les entreprises et la vie courante. Récemment, l’anglais est devenu populaire. Le référendum national tenu le 4 avril 2007 garantit trois langues comme langues officielles de la nation comprenant le malgache, français, et l’anglais.

LES SPECIALITES GASTRONOMIQUES :

Traditionnellement, les Malagasy se nourrissent abondamment. À l’heure du repas, trois fois par jour, matin, midi et soir, on a le choix entre les beignets, les galettes et les mets copieux faits d’ingrédients issus du terroir et de la mer, diversifiés et richement assaisonnés. Ceux-ci se succèdent sur la natte ou sur la table, sans compter la cuisine de rue accessible à n’importe quel moment de la journée, et même en soirée.

Riz
Cette denrée est incontournable. La vie de la population est focalisée sur sa culture. Quelle que soit la catégorie sociale, elle est l’alimentation principale des foyers. Le roi Andrianampoinimerina, précurseur de l’unité sociale, déclarait : « Le riz et moi ne faisons qu’un ».
Romazava
C’est la version riche du ro matsatso. Le mijoté inclut la viande de zébu et des brèdes dites mafana ou anamalaho, type d’épinards au goût acidulé, aussi consommé sur l’archipel des Mascareignes. Le cuisinier peut y ajouter du poisson ou de la viande de volaille. Les autres brèdes comme les morelles ou les pariétaires sont également les bienvenues dans le potage.
Achard
De ce mot est tirée l’appellation « lasary voatabia » ou rougail. Il s’agit d’une salade fraîche de tomates hachées finement et macérées dans du vinaigre. La préparation peut être épicée à volonté.
L’achard n’est pas spécialement préparé à partir de tomates. Celui aux légumes est un mélange de chou, poivrons, carottes, radis ou haricots verts selon la saison, le tout assaisonné de curcuma, de gingembre ou de piment.
Ravitoto
Les feuilles de manioc, les plus douces, sont pilées pour obtenir le « ravitoto ». On les mélange avec du gras comme la viande de porc, la viande de zébu bien grasse, des cacahuètes broyées. Cette spécialité gastronomique de Madagascar est appréciée du grand nombre. Sa préparation requiert de la patience et du savoir-faire. C’est un exemple de « kabaka » rassasiant qui accompagne à merveille le riz. On le sert nature ou avec une pointe de gingembre ou une lichée de coco.
Ranonapango
Au déjeuner, un menu composé de riz, de « laoka » comme le Ravitoto, d’un peu de Romazava ou ro matsatso et d’achard est un menu complet, mais il est d’autant plus complet si on sert du ranon’ampango en plus. Ce breuvage populaire de la Grande Ile est obtenu à partir des résidus de riz grillés au fond de la marmite, dilués avec de l’eau et chauffé à ébullition. Il peut être servi chaud ou tiède au cours du repas.
Mokary
Si ce n’est du vary sosoa avec un peu de laoka, le petit déjeuner peut très bien se restreindre à des galettes appelées mokary, qu’on déguste avec du café local bien corsé ou du thé. Le mokary est à base de riz blanc qu’on trempe durant quelques heures voire quelques jours, et auquel on ajoute du lait de coco. Ces pancakes blanches spécifiques de l’Ile Rouge, à la forme bombée, peuvent bien se manger en collation avec des préparations salées.
Mofo baolina
Ces beignets tiennent leur nom de leur forme ronde, à la taille des accras. Leurs ingrédients sont les mêmes que ceux des beignets de carnaval. Aussi idéals au petit déjeuner, au même titre que les mokary, ils peuvent également être consommés à n’importe quelle heure de la journée.
Koba
Si le pain caractérise les Français, le koba spécifie les Malgaches. Ce gâteau de forme cylindrique de plus de dix centimètres de diamètre et dont la longueur est un peu moins d’un mètre, est à base de cacahuètes. Cet ingrédient est broyé et mélangé avec beaucoup de sucre. Sur de la farine de riz, on roule le tout avant de l’envelopper dans des feuilles de bananier. Un énorme récipient rempli d’eau attend le gros roulé, dans lequel on le met à cuire pendant des heures.
Masikita
En soirée, lorsqu’il fait beau, les Malgaches sortent pour une partie de brochettes. À base de viande de zébu et marinées dans de la sauce aux condiments bien étudiés, les masikita grillées émanent une odeur agréable. Il est difficile d’y résister. Elles s’accompagnent de sauces aux cacahuètes ou d’achards pimentés. Les marchands de masikita dressent leurs stands à la tombée de la nuit pour faire le bonheur des noctambules.
Sambos
Les fritures sont idéales pour accompagner les masikita. Les sambos en font partie. Ces confections triangulaires semblables aux samoussas créoles sont faites de fines pâtes fourrées de viande hachée, salée, et dont le goût est en général relevé avec du massalé, de l’ail et des oignons verts. Le pliage méticuleux de la pâte à sambos caractérise ce type de pâtisserie.

TRADITIONS ET CULTURE

De très nombreuses manifestations culturelles ponctuent la vie des différentes ethnies qui peuplent la grande île. Si certaines sont annuelles, plusieurs reviennent selon un cycle plus ou moins long. Le Fanompoambe (bain des reliques royales sakalava) à Mahajanga en juin/juillet. Le Sambatra (circoncision collective Antambahoaka en région Mananjary qui a lieu tous les 7 ans). Dans les quartiers les plus populaires des grandes villes et à même le trottoir ou dans les villages de « brousse », vous surprendrez bon nombre de joueurs de cartes ou de dominos. Plus traditionnel et original, le Fanorona qui se pratique sur les hautes terres.
Vous pourrez également assister à de nombreux festivals associant souvent musique et défilés, citons le Donia à Nosy be (autour de la Pentecôte), le festival des baleines à Sainte-Marie (entre le mois d’août et le début septembre), la Feria Oramena ou fête de la langouste à Fort-Dauphin (juin), le Festimania à Ambositra (juin), le festival Toliara Tsimiroro « Tuléar ne dort jamais », Avy Letchi e ! à Tamatave (novembre), Bassessa Tour à Mahanoro (août), Akory lahaly à Brickaville (festival de danse folklorique en juin), les régates (août) et le carnaval (juin) de Diego Suarez, le festival du vin à Fianarantsoa (février), le festival Makoa à Morondava (hommage aux esclaves en juillet), le festivanille de la région SAVA (octobre).